Parce que c'est en ce moment
la pleine lune, je me suis amusée à l'enfermer
dans la boîte…
Derrière le noyer, elle joue à cache cache...
Le soir il fait bon lire au coin du feu plutôt que de la surprendre justement derrière les arbres...
Et , il paraît que c'est
aussi la journée de la femme ! Et si c'était toute l'année qu'elle pouvait être
considérée à sa juste valeur et vivre en bonne harmonie avec l'homme dans tous les domaines…. Vaste
sujet international…
Les Siècles et
François-Xavier Roth
direction musicale
Yannis Kokkos mise en scène,
décors, costumes
avec
Chad Shelton Idoménée, roi
de Crète
Terry Wey Idamante, fils
d'Idoménée
Judith Van Wanroij Ilia,
princesse troyenne
Cécile Perrin Electre,
princesse grecque en exil
Jésus Garcia Arbace,
confident d'Idoménée
Alexandre Swan le Grand
prêtre

"Créé en 1781, trois
jours après le vingt-cinquième anniversaire de Mozart, Idoménée, roi de Crète
est le premier « grand opéra » de la maturité d'un compositeur auquel il ne
reste que dix ans à vivre. Empreint à la fois des conventions rigides de
l'opera seria et de la solennité de la tragédie lyrique à la française,
Idoménée, roi de Crète apporte cependant son lot d'innovations et de
développements musicaux qui rendent cette oeuvre émouvante et attachante par
bien des aspects. Revenant de la guerre de Troie après plusieurs années
d'absence, Idoménée, roi de Crète, est pris dans une tempête. Afin de survivre
il fait le voeu de sacrifier le premier homme qu'il rencontrera. Son fils,
averti de son arrivée, est le premier à paraître devant lui. En reprenant
l'histoire du vieux roi crétois, c'est le rapport au père et à l'autorité que
Mozart remet en question, franchissant ainsi un dernier pas vers la liberté.
C'est le grand metteur en scène Yannis Kokkos, dont on a pu voir au théâtre de
Caen Hänsel und Gretel et Iphigénie en Tauride (2005), La Clémence de Titus
(2006) ou encore Jules César en Égypte (2008), qui réalise la mise en scène. Dans
un entretien, il confiait : « Les oeuvres du passé ne sont pas à dépoussiérer,
elles sont juste là devant nous. » Dans un décor unique symbolisant l'espace
mental d'Idoménée, avec la sobriété et l'élégance que l'on connaît à Yannis
Kokkos, évoluent de talentueux solistes : Chad Shelton, Terry Wey (découvert
dans Il Sant'Alessio), Judith Van Wanroij, Cécile Perrin pour ne citer qu'eux."
(id2sorties)

J'ai beaucoup apprécié la
mise en scène et les très belles voix de Chad Shelton dans le rôle-titre, de Cécile Perrin, Electre et de Judith van Wanroii, Ilia, avec un petit
bémol pour la prononciation italienne, j'ai
eu quelques difficultés à comprendre ce soir là mais heureusement il y avait les surtitres… Les différentes
interventions du chœur furent éblouissantes
L'interprétation du conflit
qui se jouait entre le père et le fils garda sa force jusqu'au dénouement dans
un décor épuré qui correspondait bien au propos.
Comme vous pouvez le penser
ce fut pour nous, une belle soirée ! Si vous voulez en savoir plus, c'est ici
et là.