Les "hauts de
Hurlevent" ou quand la violence de la nature rejoint celle des sentiments.
Je ne vous raconterai pas
l'histoire de cette tragédie signée de Emily Brontë que vous connaissez sans
doute
La réalisatrice, Andrea
Arnold, filme une nature houleuse, désolée, sauvage, des paysages de landes et de collines recouvertes de bruyères où le
vent, la pluie et la boue règnent en maîtres.
Il n'y a pas de musique sauf
à la toute fin mais tous les bruits de la nature, des animaux et des humains renforcent l'atmosphère violente, sauvage,
rustre parfois à la limite de l'insoutenable…
C'est une adaptation extrêmement
violente, sombre qui m'a scotchée sans répit dans mon fauteuil jusqu'au mot "fin"
avec une angoisse qui n'est partie qu'à la sortie !
Je n'ai pas aimé certains
mouvements saccadés de la caméra qui filme au dos des personnages à en avoir le
tournis et parfois l'insistance du flou. Par contre j'ai apprécié la beauté des
prises de vue du paysage et des collines balayées par le vent et des
personnages en particulier, Heathcliff et Cathy, à cheval, qui évoluent en
harmonie avec les éléments.
J'avais pourtant lu le
livre, adolescente et j'avais gardé un souvenir d'un amour impossible et
romantique…
En fait c'est un film
puissant, bouleversant, d'une beauté brute et sauvage à l'image de cet amour
qui restera gravé encore longtemps dans ma mémoire !
Pour me changer les idées, en revenant à la maison, j'ai fouillé dans mes photos de voyage en Italie, vous vous souvenez, en Campanie et j'ai sélectionné celles-ci :