« Avril ouvre à deux battants le printemps »
puisse Victor Hugo dire vrai, dès après-demain !!!!
Cette semaine, j’ai
cueilli quelques fleurettes sur les talus, accompagnée d’une petite princesse,
toutes les deux emmitouflées dans nos écharpes et manteaux d’hiver, je fais
quelques pas avec vous, dans le jardin qui attend un peu plus de chaleur avec
cette fois, les mots de notre grand poète…
Et ce matin quelques flocons voltigeaient pour nous dire que
nous passerons Pâques aux tisons…
Je vous souhaite de joyeuses Pâques.
La photo de la semaine avec Amartia et sa joyeuse farandole
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
«Et, moi, j'ai des rayons aussi !» lui disait-elle.
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
«Et, moi, j'ai des rayons aussi !» lui disait-elle.
L'hiver fuit, saison d'alarmes,
Noir avril mystérieux
Où l'âpre sève des larmes
Coule, et du cœur monte aux yeux.
La branche au soleil se dore
Et penche, pour l'abriter,
Ses boutons qui vont éclore
Sur l'oiseau qui va chanter.
Et penche, pour l'abriter,
Ses boutons qui vont éclore
Sur l'oiseau qui va chanter.
La nuit meurt, l'hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
Je sens devant l'enfance et devant le zéphire
Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
Je sens devant l'enfance et devant le zéphire
Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire
Ô printemps ! Bois sacrés ! Ciel profondément bleu !
On sent un souffle d'air vivant qui vous pénètre,
Et l'ouverture au loin d'une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d'être avec les oiseaux
Et de voir, sous l'abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
On sent un souffle d'air vivant qui vous pénètre,
Et l'ouverture au loin d'une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d'être avec les oiseaux
Et de voir, sous l'abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.
Hélébores de mon jardin, vous me donnez tant d'espoir, qu'un jour le printemps arrivera sans tambour ni trompette...