Il me fallait essayer de
réaliser la recette de la cramaillotte,
car elle m’avait déjà incitée à faire la gelée de fleurs de sureau. Je me suis
dit pourquoi pas et ce fut un vrai plaisir de cueillir toutes ces petites
fleurs jaunes qui s’éparpillent par centaine, en saison, dans les prés… La
recette se trouve ici.
Avec mon panier j'entre dans la farandole d'Amartia et ses aminautes
Je n’ai pas lavé les fleurs puisque
la pluie l’avait fait dans la nuit et le soleil les avait séchées.
Et je me suis rendu compte
que c’était plus facile de tirer les pétales des parties vertes qu’avec la
première série !
Comme vous le remarquerez,
je n’ai pu faire que deux pots de ce nectar doré, n’ayant récolté que 420g de
pétales (deux petits paniers de têtes jaunes) Et un fond de petit bocal, juste pour y goûter
sans attendre… C’est délicieux avec un goût venu d’ailleurs, très subtil avec
des petits toasts grillés, pour le thé de 17 h ! Essayer, c’est
l’adopter !!!!!
Bien, on reprend notre
chemin à travers prés et je vous emmène au pied de mon vieux frêne que je vous
avais présenté il y a quelques temps, en hiver, je crois bien que vous ne
l’avez pas encore vu à ce stade printanier.
« Je me rappelle les
géants nés à l'aube des temps,
et ceux qui m'ont donné naissance.
Je connais les neuf mondes, les neuf sphères couvertes par l'arbre du
monde.
L'arbre planté dans la sagesse qui s'enfonce dans le sein de la mère terre.
Un frêne m'est connu. Son nom est Hyggdrasil.
Grand arbre ruisselant d'une eau blanche d'écume qui retombe en rosée
dans les vallons.
Tel il se dresse, toujours vert auprès du puits d'Urd »
et ceux qui m'ont donné naissance.
Je connais les neuf mondes, les neuf sphères couvertes par l'arbre du
monde.
L'arbre planté dans la sagesse qui s'enfonce dans le sein de la mère terre.
Un frêne m'est connu. Son nom est Hyggdrasil.
Grand arbre ruisselant d'une eau blanche d'écume qui retombe en rosée
dans les vallons.
Tel il se dresse, toujours vert auprès du puits d'Urd »
Légende scandinave
Le
vent m’a apporté
Des milliers de poèmes
Il avait pris sur un étang
Les reflets dela lune
Était passé entre les plumes
De douze cygnes blancs
Des milliers de poèmes
Il avait pris sur un étang
Les reflets de
Était
De douze cygnes blancs
Dans
les mâts de misaine
Et les feuilles de chêne
Et les feuilles de frêne
Et dans les chevelures
De tous les gens que j’aime
Et les feuilles de chêne
Et les feuilles de frêne
Et dans les chevelures
De tous les gens que j’aime
Le
vent m’a apporté
Tant et tant de poèmes
Que je les écris en marchant
Je les écris même en parlant
J’en mets sous les fleurs en passant
Je les retrouverai demain
Quand je reprendrai ce chemin
Tant et tant de poèmes
Que je les écris en marchant
Je les écris même en parlant
J’en mets sous les fleurs en passant
Je les retrouverai demain
Quand je reprendrai ce chemin
Le vent. Renée-Lise
Jonin
Majestueux rival du chêne
altier, le frêne
Étale fièrement sa force souveraine
Et son vert pavillon, providence des nids ;
Mais pour le terrasser les bûcherons unis
Viendront un beau matin le frapper en cadence,
Car, si son bois manquait, on pourrait voir en France
Ce que, plaise au destin, jamais nous ne verrons,
Les charpentiers pleurer clans les bras des charrons.
Étale fièrement sa force souveraine
Et son vert pavillon, providence des nids ;
Mais pour le terrasser les bûcherons unis
Viendront un beau matin le frapper en cadence,
Car, si son bois manquait, on pourrait voir en France
Ce que, plaise au destin, jamais nous ne verrons,
Les charpentiers pleurer clans les bras des charrons.
Victor Nadal
Le printemps éclate enfin sur les branches du frêne
Dans l'azur le printemps s'envole....
Et c'est par le chemin creux couvert de boutons d'or que nous nous en irons par les prés, écouter le coucou, avez-vous un sou dans votre poche ?